Pierre-Félix Guattari est un psychiatre et philosophe français ainsi qu’un innovateur du mouvement antipsychiatrique des années 1960 et 1970, qui a poussé les croyances établies dans la psychanalyse, la philosophie et la sociologie. Psychanalyste de formation, Guattari a travaillé tout au long des années 1950 à Los Angeles Borde, un centre médical près de Paris qui était reconnu pour ses pratiques thérapeutiques innovantes. C’est actuellement que Guattari a commencé l’évaluation avec le psychanalyste français reconnu Jacques Lacan, dont la réévaluation de la centralité de l’« inconscient » dans l’idée psychanalytique avait commencé à attirer de nombreux disciples. Au milieu des années 1960, Guattari se brisa avec Lacan, dans la pensée duquel il se sentait resté trop soigneusement associé à celui de Freud, et fonda ses propres cliniques, la Society for Institutional Psychotherapy (1965) ainsi que le Center for Institutional Research and Research (1970). Influencé par le soulèvement des étudiants à Paris en mai 1968, Guattari a collaboré avec le philosophe français Gilles Deleuze (1925-95) pour générer une fonction à deux quantités de la philosophie interpersonnelle antipsychanalytique, le capitalisme et la schizophrénie. Dans la quantité 1, Anti-Odipe (1972), ils se sont appuyés sur des idées lacaniennes pour soutenir que les conceptions psychanalytiques conventionnelles de la structure de la personnalité sont utilisées pour supprimer et contrôler le désir de l’être humain et finalement perpétuer le programme capitaliste. La schizophrénie, selon eux, constitue l’une des rares formes authentiques de rébellion contre les impératifs tyranniques du système. Au lieu de la psychanalyse traditionnelle, ils ont suggéré une toute nouvelle technique influencée par le mouvement antipsychiatrique, la « schizoanalyse », où les gens sont analysés comme des « machines désirantes » libidinalement diffuses plutôt que comme des subjectivités freudiennes dirigées par l’ego. Quantity 2 of Capitalism and Schizophrenia, A Thousand Plateaus (1980), est décrit comme un type d’enquête philosophique paratactique volontairement décousue, soulignant la confiance des auteurs que l’organisation « linéaire » de la philosophie conventionnelle signifie un type naissant de contrôle interpersonnel. L’ouvrage est présenté comme une étude avec ce que Deleuze et Guattari appellent la « déterritorialisation », c’est-à-dire l’effort pour déstabiliser les conceptions prédominantes et répressives de l’identité, du sens et de la réalité. Les auteurs déterminent en rejetant avec désinvolture la métaphysique occidentale traditionnelle en tant que concept de « philosophie d’État ». En fait conscient des fissures les plus infimes de l’ordre social et à la recherche de méthodes créatives pour saper les suggestions fixes et les faits hérités, Guattari est devenu un conseiller de « révolutions moléculaires » dans la vie et la foi. Ce faisant, Guattari s’est joint au philosophe et historien français Michel Foucault pour proclamer la mort de l’intellectuel traditionnel (marxiste), qui visait un « courant interpersonnel total ». Au contraire, une nouvelle motivation viendrait des luttes d’organisations jusque-là marginalisées, telles que les homosexuels, les femmes, les écologistes, les immigrants et les prisonniers. La troisième et dernière fonction de Guattari coécrite avec Deleuze, Qu’est-ce que l’approche ?, est sortie en 1991. La psychanalyse est une technique de traitement des conditions psychologiques, façonnée par l’idée psychanalytique, qui met l’accent sur les processus psychologiques inconscients et est aussi parfois décrite comme la « psychologie des profondeurs ». Le mouvement psychanalytique trouve son origine dans les découvertes et les formulations médicales du psychiatre autrichien Sigmund Freud, qui a inventé le mot psychanalyse. Tout au long des années 1890, Freud a traité avec le médecin et physiologiste autrichien Josef Breuer dans des études de patients névrotiques sous hypnose. Freud et Breuer ont remarqué que, lorsque les sources des suggestions et des impulsions des patients étaient introduites dans la conscience tout au long de la condition hypnotique, les patients montraient une amélioration. Observant que la plupart des patients parlaient facilement sans avoir à être sous l’hypnose, Freud a développé la procédure de connexion libre des idées. L’individu était encouragé à dire tout ce qui lui venait à l’esprit, sans égard à la pertinence ou à la convenance supposées. Constatant que les individus éprouvaient parfois des problèmes pour faire des associations totalement libres, Freud a conclu que certaines rencontres douloureuses étaient réprimées, ou empêchées de prendre conscience. Freud a observé que chez la majorité des individus vus tout au long de sa pratique antérieure, les occasions les plus fréquemment réprimées concernaient des expériences sexuelles troublantes. Par conséquent, il a émis l’hypothèse que l’anxiété était une conséquence de l’énergie refoulée (libido) attachée à la sexualité ; l’énergie refoulée s’est manifestée dans divers signes et symptômes qui se présentaient comme des systèmes de défense psychologique. Freud et ses fans ont ensuite prolongé le concept d’anxiété pour incorporer des sentiments d’inquiétude, de culpabilité et de disgrâce résultant de fantasmes d’agression et d’hostilité, ainsi que de la peur de la solitude provoquée par la séparation d’une personne sur laquelle la victime est centrée.